Merci simo!

Merci Simon

Merci pour les classements lolo!

Merci Loloréat et merci jideh, j’espère que tu vas mieux
Bonjour johnwayne, la motivation reviendra, j’en suis sûr
Bonne semaine pour tous

@Loloréat: merci pour les classements

Bonne journée à tous,
DJXav

@Joe8: très beau score sur les villes de Belgique!

@Loloréat: un grand merci!
Bonne semaine à tous !

Nous sommes tous bien d'accord. Notre belle France emprunte à 10 ou 15 ans, non pas, effectivement, pour investir sur le moyen ou long terme mais pour financer des déficits budgétaires. Cela a un coût ! La double dégradation de la note de notre pays se traduit de facto par des taux d'emprunts de plus en plus élevés, les prêteurs rémunérant ainsi un risque de solvabilité accru. Sortirons-nous un jour de cette spirale infernale ?

@DJXav : nous sommes bien d'accord sur le constat et mon propos ne cautionne nullement le bien-fondé de tels dérapages, de tels déficits. A partir de 1974, la France a connu deux crises majeures, deux chocs pétroliers. En pareil cas, l'impact sur le ralentissement économique d'un pays n 'est pas circonscrit à la seule année de la crise mais s'inscrit sur un temps long. Par la suite, soit quelques petites années plus tard, le changement brutal de politique axée sur de larges redistributions sociales, sur le gonflement exponentiel des effectifs de la Fonction Publique que le statut ne permet pas de remettre en question, ont plongé la France dans le gouffre de déficits, plus accrus chaque année et que les périodes d'accalmie n'ont pas permis d'endiguer avant que ne surviennent d'autres crises majeures (pour reprendre ton expression qui est très juste). Difficile d'arrêter un train en marche, sauf lorsque le courage politique remettra pour partie en question certains choix qui ont été fait dans le passé. Ce sera tout l'enjeu de la prochaine présidentielle.
Les banquiers valident parfois et même souvent le déficit budgétaire, tant des particuliers que celui (davantage encore) des entreprises en leur accordant des autorisations de découvert, à partir d'une appréciation du risque de solvabilité des intéressés. C'est lorsque des dépassements du plafond de l'autorisation de découvert que les banquiers se fâchent . Là encore il est parfois bien difficile d'arrêter le train (j'allais dire du '' train de vie '' de certains clients).

De plus, le budget de l'état me semble plus important encore que celui gérer par un banquier (non pas que ce dernier ne soit pas important bien entendu ).
Ce que je veux dire c'est que c'est encore plus et d'autant plus grave.

@Belessai: bonsoir belessai. Le dernier budget de l’état français à l’équilibre date de 1974. À ma connaissance il n’y a pas eu une succession de crises majeures tous les ans pendant 51 ans. Le déficit conjoncturel c’est une chose mais le déficit structurel est un vrai problème il me semble. S’habituer à l’idée qu’on peut vivre « aux frais de la princesse » me dérange. Et il me semble que ça dérangerait aussi mon banquier si je m’amusais à faire pareil avec mon budget familial.

Bonne soirée,
DJXav

@Luky-Luke : si tu me relis bien, tu verras que j'ai évoqué la problématique de l'équilibre budgétaire, ce n'était pas pour entrer dans un argumentaire politique mais uniquement pour relever le principe.
Je me permettrai juste une petite touche personnelle pour dire qu'un tel déficit budgétaire et un tel niveau d'endettement, a une cause ou raison précise et historique sur laquelle je ne m'aventurerai pas car ce serait entrer dans un débat, qui plus est très technique. Restons donc sur des considérations de portée générale.

@Jideh : soigne-toi bien, repose-toi bien. J'ai connu la même chose ces derniers jours et je commence à refaire surface. Aujourd'hui, je ne me suis quasiment pas investi sur les jeux. J'ai fait du tri dans notre bureau et me suis allongé pour lire abondamment car depuis quelques jours, j'avais un léger déficit de lecture et j'en ressentais une certaine frustration. Depuis l'âge de 17 ans (autrement dit depuis le Moyen-Age , j'ai besoin de ma dose quotidienne. La lecture me décentre, me rééquilibre, me permet de pénétrer l'univers de l'auteur.
Bonne soirée à tous.

Bonjour Lucky luke,

Avoir un budget à l’équilibre n’est ni de gauche ni de droite. C’est pour ça que je parle de la constitution qui n’est pas censée avoir d’orientation politique.
Des pays avec des excédents budgétaires ça existe. Quand je suis allé à Taïwan il y a quelques années c’était un gros débat car pour la première fois de son histoire le pays était sur le point de s’endetter.
La grosse limite c’est qu’avec la mondialisation c’est très compliqué de raisonner à l’échelle nationale. Certaines superpuissances ne se privent pas d’utiliser leur position dominante pour piétiner les petits pays, en pratiquant effrontément le dumping social, fiscal ou écologique.
Le problème c’est que je ne vois pas tellement de pays où ça va bien en ce moment, en tout cas où ça va bien pour l’ensemble de la population, et ce indépendamment de l’orientation politique des dirigeants.
Je n’ai donc malheureusement aucune solution à proposer et de toutes façons le grand timonier Jideh sortirait son petit livre… euh son petit pouce rouge si je commençais à faire du prosélytisme.
Le seul avis un peu personnel que je me permettrai de donner est que je me réjouis de la dégradation des notes de notre dette par toutes les agences. Ça va peut-être forcer nos dirigeants à se rappeler que payer des intérêts n’est probablement pas la meilleure utilisation possible de l’argent public.

Bonne journée,
DJXav

@DJXav & @Belessai : pour le coup par contre, je ne m'aventurerai pas dans le débat budgétaire (de un car c'est déjà entrer un peu plus précisément dans le sujet, et de deux parce que je pense qu'ils sont déjà assez nombreux à ce crêper le chignons depuis 2 ans (et encore je suis gentil) pour faire passer un budget qui plait ).

@jideh: bon rétablissement !

@ Lucky-Luke
@ DJXav : d'accord avec toi mais quel pays peut se targuer d'avoir un budget à l'équilibre ? La Suisse y est presque parvenu ... mais c'est la Suisse, petit pays par sa superficie et sa population mais aussi et surtout par que cette dernière est assez discipliné et n'a pas l'esprit frondeur et grognard des français qui veulent tout et son contraire.
La règle de l'équilibre budgétaire est imposée aux collectivités territoriales. Deux budgets consécutifs en déséquilibre pour une ville par exemple (ce qui arrive assez rarement) lui fait prendre le risque d'être placée sous la tutelle de sa préfecture.